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Un institut de recherche scientifique à Besançon recherche un doctorant en microbiologie évolutive pour un projet de 36 mois axé sur les impacts de la pollution métallique et la résistance aux antibiotiques. Le candidat doit avoir un Master en biologie moléculaire ou équivalent, des compétences en biologie moléculaire et en bioinformatique. Le poste inclut des responsabilités en analyse de données, recherche sur les gènes de résistance et collaboration au sein d'équipes diverses. Rémunération minimale de 2300 euros par mois est offerte.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : mardi 30 décembre 2025 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Doctorant en microbiologie évolutive, paléomicrobiologie et biogéochimie H/F
Référence : UMR6249-SEBLAN-018
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : BESANCON
Date de publication : mardi 9 décembre 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 2 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces
"Microbiologie évolutive, paléomicrobiologie et biogéochimie".
Nous recherchons un·e doctorant·e hautement motivé·e pour :
Nous recherchons un·e candidat·e hautement motivé·e titulaire d’un Master en biologie moléculaire, bioinformatique, écologie microbienne, génomique environnementale ou dans un domaine connexe. Une formation combinant biologie moléculaire en laboratoire et compétences computationnelles serait idéale, mais les candidat·es disposant d’un solide profil dans l’un des deux domaines et désireux·ses de développer l’autre sont également encouragé·es à postuler. Le·la candidat·e devra être capable de s’intégrer dans des équipes multiculturelles, avoir un goût prononcé pour l’analyse de données, être autonome et savoir prendre des initiatives.
Compétences attendues :
Les cycles biogéochimiques globaux, régulés par l’activité microbienne, sont essentiels à la santé de la planète. Les activités humaines — exploitation minière, processus industriels et usage d’antibiotiques — ont profondément modifié ces cycles, entraînant une pollution généralisée ainsi que l’émergence de gènes de résistance aux métaux lourds (HMRGs) et de gènes de résistance aux antibiotiques (ARGs). Ces mécanismes de résistance, souvent associés sur des éléments génétiques mobiles, menacent les écosystèmes et la santé humaine. Sans action, la résistance antimicrobienne pourrait causer jusqu’à 10 millions de décès par an d’ici 2050.
Ce projet, financé par l’ERC Paleo-MARE, s’appuie sur des archives paléoécologiques (ADN sédimentaire) pour étudier sur le long terme la relation entre pollution métallique et résistance aux antibiotiques. En reconstituant les réponses microbiennes aux changements géochimiques historiques, nous visons à identifier les mécanismes favorisant la propagation des ARGs et à fournir des éléments utiles aux politiques de réduction des risques environnementaux.
Le travail expérimental du doctorat sera réalisé dans le laboratoire de paléogénétique dédié de Chrono-Environnement, doté d’infrastructures de pointe pour l’étude de l’ADN ancien. Chrono-Environnement est un institut de recherche pluridisciplinaire réunissant des spécialistes en écologie, paléo-environnements, biodiversité, sciences de la Terre et archéologie. Ses équipes étudient les interactions entre environnement, climat et sociétés à travers des approches expérimentales, observationnelles et de modélisation.