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Une entreprise avant-gardiste recherche des techniciens en construction pour offrir un soutien technique essentiel aux opérations militaires au Canada et à l'étranger. Ce poste dynamique implique la construction, la réparation et l'entretien de diverses structures, tout en travaillant dans des environnements variés et souvent exigeants. Les candidats auront l'opportunité de développer leurs compétences au sein d'une équipe hautement qualifiée et de contribuer à des projets significatifs. Si vous êtes passionné par le travail pratique et que vous souhaitez faire une différence dans un cadre unique, cette carrière pourrait être faite pour vous.
Militaires du rang | Temps plein, Temps partiel
En tant que militaire, les technicien·nes en construction offrent des services de soutien technique en construction aux unités opérationnelles au Canada et à l’étranger.
Le poste de technicien·ne en construction est l’un des sept postes techniques du domaine de la construction responsable de la prestation de tous les services techniques liés au génie construction, civil, électrique et mécanique, à l’appui des opérations des Forces armées canadiennes (FAC).
Leurs principales responsabilités sont les suivantes :
Dans le cadre de leur travail, les technicien·nes en construction doivent souvent relever des défis associés aux diverses conditions environnementales. Ils assurent le maintien de leurs compétences au sein de leur unité d’attache ou dans le cadre d’affectations opérationnelles humanitaires et des Nations Unies.
Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôler dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: Je suis le sergent Hugues Darsigny de St-Damase, Québec, technicien en construction au 2 e escadron de soutien à la mission, à Bagotville.
Les techniciens en construction collaborent avec toutes les unités des Forces armées canadiennes (Armée de terre, Force aérienne, Marine, opérations interarmées et opérations spéciales), pour construire et entretenir des casernes, des hangars, des installations d’entreposage, des bureaux et des abris temporaires. Ils font partie de la Division du Génie construction, qui est hautement qualifiée et polyvalente, et ils travaillent aux côtés des techniciens en dessin et arpentage, des techniciens en groupes électrogènes, des techniciens en distribution électrique, des techniciens en plomberie et chauffage, des techniciens en réfrigération et mécanique, ainsi que des techniciens en eau, produits pétroliers et environnement, à l’appui des opérations des Forces armées canadiennes, au pays et à l’étranger.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: Dans le monde civil, vous allez être plus orienté vers un aspect du métier, comme la charpente, ou travailler le gypse, ou la peinture. Mais dans le militaire, un technicien en construction, c’est le regroupement de plusieurs métiers. On s’occupe de faire une maison au complet, du toit au sous-sol. Les seules choses qu’on s’occupe pas, c’est les systèmes électriques ou plomberie ou d’aération. Mais si ça a rapport à la structure de la maison, c’est nous qui s’en occupons.
Au pays, les techniciens en construction participent à l’élaboration des plans, ainsi qu’à la construction et à l’entretien de toutes les structures physiques permanentes des bases.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: C’est très, très varié comme métier. Ça va être extrêmement rare que ça va être répétitif d’une journée à l’autre.
Dans le cadre d’un déploiement, les troupes se trouvent souvent dans des zones où l’infrastructure n’est pas conforme aux normes canadiennes, ou tout simplement inexistante.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: En déploiement, les ingénieurs en général vont être les premiers arrivés et les derniers partis. La raison, c’est qu’il faut normalement monter un camp, alors on va monter les tentes, on va monter les ateliers; ensuite lorsque les tâches sont accomplies, on va procéder avec la maintenance du camp.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: Les plus grands moments de ma carrière, c’est bien sûr quand je suis déployé. J’ai été déployé en Europe de l’est, où j’ai dû apprendre à travailler avec les matériaux locaux – chose que j’ai vu qu’ils n’avaient pas nécessairement les mêmes choses que nous avions à la maison. Donc il faut se débrouiller avec les connaissances qu’on a, l’expérience qu’on a, afin d’avoir un bon résultat.
Une fois leur instruction militaire et leur formation professionnelle initiale terminées, les techniciens en construction sont affectés à une unité du Groupe des opérations immobilières ou une Escadrille du génie construction pour deux ans de formation en cours d’emploi. Sous la supervision de techniciens expérimentés, ils réaliseront des tâches de plus en plus complexes, au fil du temps.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: Pour votre première mutation après votre cours d’apprenti, vous allez généralement être muté à une base, où vous allez procéder à la maintenance de la base afin de développer et d’acquérir plus d’expérience.
À la fin de cette période d’apprentissage de deux ans, les techniciens en construction retournent à Gagetown pour achever leur formation de compagnon. Ils retournent ensuite à leur unité en tant que techniciens pleinement qualifiés, capables de travailler sans supervision et prêts à être déployés.
SERGENT HUGHES DARSIGNY: J’ai vu l’ouest, j’ai vu l’Ontario, j’ai vu la côte est – c’est des expériences que dans le monde civil, j’aurais probablement pas pu avoir. C’est une des choses qui fait que je ne regretterai jamais d’avoir joint les Forces armées canadiennes.
Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.