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Post-doc en microbiologie (H/F)

CNRS

Vandœuvre-lès-Nancy

Sur place

EUR 40 000 - 60 000

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Résumé du poste

Un centre de recherche national recherche un post-doctorant en microbiologie pour étudier les populations microbiennes en environnement enrichi en hydrogène. Le candidat devra analyser des données expérimentales et suivre des indicateurs physico-chimiques. Doctorat en microbiologie reposant sur des connaissances en écologie microbienne et en microbiologie moléculaire est requis. La position est à Vandoeuvre-lès-Nancy, avec une rémunération de 3000€ brut par mois.

Qualifications

  • Doctorat en microbiologie ou domaine connexe.
  • Connaissances de base en chimie.
  • Expérience en cultures anaérobies souhaitée.

Responsabilités

  • Identifier l'évolution des populations microbiennes.
  • Analyser des données expérimentales.
  • Effectuer des suivis analytiques de divers indicateurs.

Connaissances

Compétences en écologie microbienne
Connaissances en microbiologie moléculaire
Culture anaérobie
Connaissances en géosciences

Formation

Doctorat
Description du poste

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : lundi 22 décembre 2025 23:59:00 heure de Paris
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Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doc en microbiologie (H/F)
Référence : UMR7564-FREJOR-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : VANDOEUVRE LES NANCY
Date de publication : lundi 1 décembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 13 mois
Date d'embauche prévue : 2 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3000 € brut
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 29 - Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés

Missions

L'objectif principal de cette recherche postdoctorale est : i) d'identifier, par des approches génomiques, l'évolution des populations microbiennes lors d'enrichissements, susceptibles de se développer dans un environnement comparable aux conditions de stockage de H₂, en anoxie et au contact de fortes concentrations de H₂. Nous nous intéresserons aux marqueurs taxonomiques et aux marqueurs d'activité métabolique (tels que l'activité hydrogénase ou sulfato‑réductrice) ; ii) d'évaluer le taux de consommation de H₂ par ces consortiums. Ce projet fournirait des données fondamentales sur les taux de consommation d'hydrogène par les micro‑organismes et contribuerait à identifier des sites potentiels de stockage de H₂.

Activités
  • Analyse bibliographique, établissement/modifications de protocoles expérimentaux, rendus d'analyses de l'art et de données expérimentales sous forme de rapports et publications.
  • Culture conventionnelle de microorganismes en bouillon aérobie et anoxie en enceinte d'atmosphère contrôlée (boîte à gants de type Jacomex).
  • Suivi analytique d'indicateurs physico‑chimiques (dosage de FeII, sulfures, sulfate, acides organiques, densité optique) et microbien (numération directe sous épifluorescence, …).
  • Analyses et suivi de la diversité bactérienne (extraction d'ADN, analyses bioinformatiques à partir de données issues d'une platfeorme externe).
  • Enrichissements de populations hydrogénotrophes en milieu spécifique.
Compétences

Le candidat ou la candidate devra avoir des compétences en écologie microbienne, et des connaissances de base en microbiologie moléculaire (utilisée pour la caractérisation des populations microbiennes) et en chimie de base. Des connaissances en cultures anaérobies et en géosciences seront un atout, de même que des connaissances dans les métabolismes anaérobies respiratoires.

Contexte de travail

Le projet de recherche est mené par deux équipes appartenant à deux unités CNRS :

  • LCPME, UMR 7564 CNRS-UL localisée à Vandoeuvre-Brabois et Villers les Nancy, équipe Microbiologie environnementale.
  • Georesssources UMR 7359, localisée à Vandoeuvre-Brabois et Vandoeuvre-Aiguillettes, équipe Geosciences et modélisation.

Le Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour les Matériaux et l’Environnement (LCPME) est une unité pluridisciplinaire qui centre ses recherches sur l’étude des interfaces minérales et biologiques en milieux aqueux. L’objectif principal vise à mieux comprendre la réactivité de surfaces solides (phases minérales, hybrides organo‑minéraux, nanomatériaux ou objets biologiques) au contact de milieux aqueux, avec le souhait de prendre en compte les hétérogénéités structurales et réactionnelles des systèmes étudiés à différentes échelles spatiales, et avec des retombées potentielles dans le domaine de l’environnement et des matériaux. L’unité associe des disciplines relevant de la physico‑chimie (spectroscopies et électrochimie) et de la microbiologie (interfaces microbiennes et adhésion des microorganismes). GeoRessources est un laboratoire de recherche en géosciences, sous la co‑tutelle de l’Université de Lorraine et CNRS‑INSU. GeoRessources s’attaque à relever les défis sociétaux et industriels que représente l’utilisation raisonnée des ressources de notre sous‑sol. La transition énergétique est au cœur des travaux menés par les équipes de recherche du laboratoire. GéoRessources étudie ainsi actuellement : - les métaux stratégiques indispensables au développement des technologies bas carbone, - l’utilisation du sous‑sol pour le stockage (carbone, déchets radioactifs, etc.), - l’exploitation des nouvelles sources d’énergie (géothermie, hydrogène naturel, hélium), - ou encore le développement de nouveaux procédés de recyclage plus efficaces. Ces recherches mobilisent, à l’échelle du laboratoire, des compétences scientifiques pluridisciplinaires en géomécanique, géosciences, chimie, mathématiques et informatique. GeoRessources s’appuie également sur un large éventail d’autres expertises – sociologie, géographie, histoire, économie et juridique – mises en œuvre au sein de projets structurants à l’échelle locale, nationale et internationale. La personne recrutée sera amenée à se déplacer entre les unités Georessources et LCPME pour des activités spécifiques (microbiologie au LCPME, incubation et suivi de la consommation d'H2 à Georessources en réacteur moyenne pression). Les travaux seront co‑dirigés par les Prs Fabrice GOLFIER et Frédéric JORAND et se feront avec la collaboration d'un ingénieur Dr Aurélien RANDI, PhD (Georessources) et d'une maîtresse de conférence pour la partie écologie microbienne/biologie moléculaire, Dr Frédérique CHANGEY (LCPME).

Contraintes et risques

Les risques microbiologiques sont les risques liés à la manipulation d'espèces microbienne de catégorie 1 donc sans danger identifié, ainsi que des risques liés à la manipulation de gaz neutre ou réactif (H2) en environnement sécurisé et sous contrôle direct de personnes habilitées.

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