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Un institut de recherche scientifique à Palaiseau recherche un Ingénieur en modélisation laser pour travailler sur des projets innovants liés aux lasers. Vous intégrerez une équipe pluridisciplinaire et serez responsable de la modélisation des chaînes lasers et du développement d'outils de simulation. Expérience en physique des lasers et maîtrise de Python requises. Ce poste offre une rémunération de 3 237,95 € à 3 754,78 € brut mensuel.
Intitulé de l'offre : Ingénieur en modélisation laser (H / F)
Référence : UMR7605-ALERON-025
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PALAISEAU
Date de publication : vendredi 7 novembre 2025
Type de contrat : IT en contrat CDD
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 3 237.95 € et 3 754.78 € brut mensuel (selon expérience)
Niveau d'études souhaité : BAC+5
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : C - Sciences de l'Ingénieur et instrumentation scientifique
Emploi type : Experte ou expert en developpement d'instrument
Intégré à l’équipe de support optique du LULI (Laboratoire pour l’Utilisation des Lasers Intenses), l’ingénieur sera en charge de la modélisation des différentes chaînes lasers actuelles du laboratoire et des améliorations envisagées, ainsi que du développement de modèles pour l’utilisation de sources incohérentes dans les chaînes laser de puissance.
Ces travaux seront menés dans le cadre du projet « Taranis ».
Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est un acteur majeur de la recherche fondamentale à l’échelle mondiale.
Rattaché à la délégation régionale CNRS Île-de-France Gif-sur-Yvette, le LULI (UMR 7605) est une unité mixte de recherche associant le CNRS, l’École Polytechnique, le CEA et Sorbonne Université.
Le LULI, implanté sur le campus de l’École Polytechnique, à l’Orme des Merisiers et à Jussieu, compte environ 100 agents (dont 65 ingénieurs / techniciens et 35 chercheurs). Centre de recherche académique en physique des plasmas chauds et centre de formation en optique, lasers et plasmas. Le laboratoire est également infrastructure de recherche sur la feuille de route national avec son installation Apollon.
Le poste s’inscrit dans le cadre du projet Taranis, sélectionné en mars 2024 dans le cadre du plan France 2030. Ce projet, porté par la startup GenF (spin-off de Thales) avec Thales, le CEA, le CNRS, le LULI et le CELIA, vise à concevoir des réacteurs de production électrique bas-carbone reposant sur l’utilisation de lasers ultra-intenses.
Ce programme fait suite aux résultats obtenus en 2022 au National Ignition Facility (NIF) aux États-Unis, qui ont démontré pour la première fois un gain net d’énergie dans une expérience de fusion inertielle. Dans ce contexte, le LULI est responsable de plusieurs work packages, dont le développement de sources laser innovantes pour tester des concepts avancés de fusion inertielle, notamment en attaque directe (direct drive).
L’approche explorée repose sur l’utilisation de sources incohérentes à large bande spectrale, générées par des amplificateurs à semi-conducteurs fibrés (SOA). L’objectif est d’améliorer le couplage laser-cible tout en minimisant les effets indésirables, tels que les instabilités paramétriques (rétrodiffusion Brillouin et Raman).