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Une organisation de recherche scientifique recherche un ingénieur en modélisation écologique pour intégrer son équipe à Paris. Ce poste de CDD d'une durée de 18 mois implique des missions de recherche sur les relations entre biodiversité et pressions anthropiques. Les candidats doivent avoir une thèse en science, une expérience en modélisation écologique, et une maîtrise du français. Une rémunération compétitive et des avantages tels que le télétravail et des tickets restaurant sont offerts.
Lieu : Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité - 195 rue Saint Jacques; 75005 Paris, France
Durée : CDD à objet défini pour une mission d’une durée prévisible de 18 mois ; qualification « ingénieur » selon la définition FRB
Rémunération : salaire brut annuel entre 33 800 € et 35 600 € selon profil et expérience
Avantages : tickets restaurant, prime collective annuelle, avantages réglementaires (prise en charge d’une partie des coûts de mutuelle, d’abonnement de transport domicile-travail à hauteur de 50%), télétravail possible avec un minimum 2 jours fixes de présentiel sur site par semaine
Date limite de candidature : mardi 2 décembre 2025; entretiens le jeudi 4 décembre.
Prise de poste : à compter de janvier 2026.
Programme Prospective ADEME 2027 La FRB a été choisie comme pilote du secteur «Biodiversité» dans le cadre de l’exercice de prospective de l’ADEME à l’horizon 2050. Cette prospective fait intervenir les principaux secteurs de l’économie française – agriculture, industrie, construction… – et leur demande de se projeter dans plusieurs scénarios énergétiques et climatiques. Les pressions anthropiques correspondant aux projections des secteurs dans chaque scénario sont diverses, et impliquent des trajectoires différentes de la biodiversité. Le but premier du projet est de décrire qualitativement et, dans la mesure du possible, quantitativement, les trajectoires de biodiversité le long de ces scénarios en fonction des pressions anthropiques correspondantes. Le problème inverse : proposer des objectifs de biodiversité et en déduire les pressions anthropiques admissibles de la part des autres secteurs, sera aussi considéré.
Chaire «Modélisation macroéconomique de la nature» La Banque de France s’est dotée d’une nouvelle action stratégique dédiée à la prise en compte des risques liés à la dégradation de la nature et à la perte de biodiversité. Dans ce cadre, elle porte un projet de chaire de recherche multipartenaires d’une durée de 5 ans, dans lequel la FRB a été identifiée comme pilote des questions liées à la biodiversité et les services écosystémiques.
Dans le cadre de ce programme de recherche, et dans un premier temps, on s’intéressera à des relations simplifiées liant notamment la productivité agricole aux contributions régulatrices de la nature–comprenant fertilité des sols et pollinisation, régulation des flux hydriques ou des pathogènes et des ravageurs. Il s’agira pour cela d’identifier et proposer des méthodes et modèles issus de la littérature existante. L’ambition à moyen terme est de considérer des modèles plus complets couplant biophysique et services écosystémiques, prenant en compte les différentes ‘contributions de la nature’, et exigeant de savoir établir des relations entre pressions directes, forces motrices (par exemple démographie humaine) et les causes sous-jacentes telles que l’horizon temporel des décisions.
La personne recrutée intégrera l’équipe de la FRB. Elle travaillera au sein du pôle “Science et communautés de recherche”. Elle partagera ses activités entre le Programme Prospective ADEME 2027 et la Chaire Modélisation macro‑économique de la nature.
De fortes synergies sont attendues entre ces deux programmes, en particulier sur le plan de la modélisation des relations entre pressions anthropiques, états de la biodiversité et services et fonctions écosystémiques.
Le profil recherché est celui en modélisation appliquée à l’écologie et aux écosystémiques.